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Sabine Cotte



Sabine Cotte is a French-Australian private conservator, based in Melbourne (Australia) since 2001. She holds conservation degrees from Institut National du Patrimoine (Paris), ICCROM (Rome) and a PhD from University of Melbourne, Australia, on the materials and techniques of Mirka Mora. She has participated in several workshops in the Himalayan region for UNESCO, ICCROM and private NGOs, focusing on training local people in conservation and in disaster recovery. She has published many articles and given many talks in professional journals and conferences. She is a casual lecturer and an Honorary Fellow of the Grimwade Centre for Cultural Materials Conservation, University of Melbourne.


Sabine will be supervising the students for the second month of the workshop #3 in Le Prince Haveli.



Sabine Cotte est une restauratrice franco-australienne, qui vit à Melbourne depuis 2001. Elle est diplômée de l'Institut National du Patrimoine (Paris), de l'ICCROM (Rome) et a soutenu sa thèse à l'Université de Melbourne sur les matériaux et techniques de Mirka Mora. Elle a participé sur divers chantiers dans la région de l'Himalaya pour l'UNESCO, ICCROM et des ONG privées, dans le but de former les locaux aux techniques de la conservation et reconstruction. Elle a publié de nombreux articles et donné de nombreuses conférences. Elle donne des cours occasionnellement et elle est membre honoraire du Grimwade Centre for Cultural Materials Conservation, Université de Melbourne.


Sabine est le professeur référent pour le mois de mars du workshop #3 dans la Haveli Le Prince.




INTERVIEW


How did you hear about The Shekhawati Project?


I was talking to friends and they told me about Cécile Charpentier and her project for the restoration of the frescoes of Shekhawati. I had been doing restoration work for several years in Nepal and Bhutan, so this project interested me. I contacted Cécile and she invited me to take part.


Could you tell us what your role is in this workshop?


I am supervising the students who are restoring one of the facades of Le Prince Haveli. My main role is guiding the students in the different tasks: analysing, cleaning and retouching the frescoes. I am teaching them the appropriate techniques concerning the different stages, techniques adapted to this specific type of painting. Then I let them work on their own like professionals, but overseeing their work at regular intervals.


What were your reasons for accepting this participation?


First of all I am very attached to this area of the globe, having worked a lot in the Himalayan region. My curiosity was aroused by the delicacy of these paintings, their particular style, and the technique of burnished frescoes unique to Rajasthan. The beauty of the region and the sorry state of most of the frescoes which adorn the havelis made me want to contribute my know-how to help preserve this heritage. With my 25 years' experience I feel it is important to impart my knowledge to young restoration students.


In your opinion, why is it important for young restorers to take part in this kind of workshop?


In this Haveli the students are working in specific conditions: they work in a team on a large surface in the open air. This means taking into account the climatic conditions which can affect your work, which is quite different from training which takes place in a laboratory. You have to get used to working with local materials as far as possible, so that the subsequent teams of local restorers can work in the same way in order to achieve a uniform result on all the facades of the Haveli. What's more, the students learn to satisfy the demands of all those involved, such as the owner of the building (whose concern is the overall harmony of the paintings). This internship leads to a professional qualification and teaches them to respect the different constraints they will be confronted with in the course of their careers.




Comment avez-vous connu The Shekhawati Project ?


Au cours d'une discussion, des amis m'ont parlé de Cécile Charpentier et de son projet de restauration des fresques du Shekhawati. Je travaillais déjà depuis plusieurs années sur des chantiers au Népal et au Bhoutan alors ce projet m'a interpellé. J'ai donc contacté Cécile qui m'a proposé de participer à ce workshop.


Pouvez-vous expliquer quelle est votre tâche pour ce workshop ?


J'encadre des étudiants dans le cadre de la restauration d'une des façades de la Haveli Nadine Le Prince. Mon premier rôle est donc de guider ces élèves au cours des différentes tâches d'analyse, de nettoyage, consolidation et retouche de fresques. Je leur enseigne les techniques appropriées pour ces différentes étapes et adaptées à ce type de peintures spécifiques. Je prends soin dans un second temps de laisser une autonomie aux étudiants pour les mettre en conditions professionnelles tout en prenant soin d'évaluer leur travail à intervalles réguliers.


Qu'est-ce qui vous a poussée à accepter de venir travailler pour ce workshop ?


Je suis tout d'abord attachée à cette région du globe car j'ai déjà beaucoup travaillé dans l'Himalaya. La délicatesse de ces peintures, leur style particulier, et la technique unique de fresques lustrées employée au Rajasthan, ont également stimulé ma curiosité. La beauté de cette région et l'état endommagé de la plupart des fresques qui ornent les Havelis donnent envie d'employer ses compétences pour contribuer à la préservation de ce patrimoine. Après 25 années d'expérience, j'estime qu'il est important de transmettre son savoir aux jeunes étudiants en restauration.


Selon vous, quel est l'intérêt pour des jeunes restaurateurs de participer à ce type de workshop ?


Ici, les étudiants travaillent dans des conditions particulières. Dans cette Haveli, le travail se fait en équipe sur une surface importante et en plein air. Cela induit une prise en considération des conditions climatiques qui peuvent affecter votre travail, ce qui change par rapport à la plupart des stages en laboratoire. Il faut composer le plus possible avec le matériel local pour que les prochaines équipes de restauration locales puissent reproduire le même travail afin de présenter un résultat homogène sur toutes les façades de la Haveli. De plus, ils apprennent à répondre aux attentes des différentes parties prenantes, telles que celles du propriétaire des lieux (souci d'harmonie de l'ensemble des peintures). Ce stage est donc professionnalisant et leur apprend à respecter ces différentes contraintes qu'ils rencontreront au cours de leur carrière.



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